Retour volontaire

Le fait partie intégrante de la politique de retour. Retour volontaire et retour forcé sont deux piliers de cette politique.

La Belgique applique le principe selon lequel chaque ayant reçu un peut partir de manière indépendante et volontaire. Le retour forcé n'est appliqué que si l'étranger en ne se conforme pas volontairement à un ordre de quitter le territoire.

Le retour indépendant est en principe la situation normale. Lorsqu'un étranger reçoit un ordre de quitter le territoire, il lui est demandé de quitter le territoire de la Belgique par ses propres moyens et de retourner dans son pays d'origine ou dans le pays où il est autorisé à résider (ou à entrer).

L' ne sera pas prononcée si l'obligation de retour est respectée dans le délai de l'ordre de quitter le territoire. L'étranger peut organiser ce retour volontaire de façon indépendante et avec ses propres moyens ou faire appel à l'agence fédérale , compétente pour l'organisation de retour volontaire assisté.

Si vous souhaitez retourner, l'Office des étrangers peut vous aider.

Contactez le service Retour volontaire de l’OE :
 

Tél. : 02/4889777

e-mail: icamsupport [at] ibz.fgov.be

Le service vous informera sur les modalités du voyage, les démarches à effectuer et les documents nécessaires.

L'OE peut couvrir les frais de voyage de votre billet d'avion, de train ou de bus.

Le assisté constitue un volet essentiel de la politique de retour défendue par la Belgique et l'Office des . Cette politique de retour prévoit également l'écrou et le retour forcé comme dernière option si l' refuse de rentrer volontairement.

Le maintien dans un centre fermé est un des outils du retour forcé. L'Office des étrangers a choisi d'inscrire les centres fermés pour étrangers en comme partenaires contribuant à l'organisation des retours volontaires auprès de l'Organisation internationale pour les migrations ( ). En 1999, un accord a été conclu. Dans le cadre de cet accord, les centres fermés ont été reconnus comme des partenaires indépendants et actifs dans l'organisation des retours volontaires. Dès 2008, un accord similaire a été conclu pour les lieux d'hébergement.

Les accompagnateurs de retour des centres fermés doivent, entre autres, convaincre les personnes maintenues en vue de leur éloignement de coopérer à leur retour et, le cas échéant, de s'inscrire au programme de retour volontaire. L'assistance dans le cadre d'un retour volontaire ne s’applique pas automatiquement à toutes les personnes maintenues dans les centres fermés. En principe, elle n'est pas fournie aux étrangers ayant commis des délits.